Confession dun enfant du siecle
Musset est une des figures emblématiques du romantisme qui prône la prise de conscience et le refus de vivre dans une société gouvernes par les bourgeois et les nobles. Dans son œuvre Les confessions d'un enfant du siècle, cet état d'esprit est mis en évidence par la description d'un climat mort et d'un quotidien déchu dans lequel vivent les hommes dans l'ombre de la gloire napoléonienne.
Nous analyserons donc, dans un premier temps, la défaite du grand Napoléon, et dans un second temps le mal du siècle.
Ces états d'âmes et ce mal du siecle sont le chef d'œuvre d'un homme, clef de toutes les mélancolies et tous les désespoirs : Napoléon Bonaparte. L'homme fort et puissant, César comme le nomme chacun et le répète mainte fois l'auteur, a construit une génération qui lui voue une adoration sans fin. Ainsi, ses hommes l'ont suivit dans ses conquêtes, soif de pouvoir, ont laissé femmes et enfants pour revenir victorieux. Cependant, Napoléon a été vaincu et c'est cette France de Musset qui crie sa douleur a la mort du Père. Cette idée jalonne tout le texte est surtout mise en évidence par la pléthore de termes ayant rapport au champ lexical de la mort : " veuve de César", "blessure", "défaillance", "sommeil", "morte", "linceul blanc", "vieille", "cheveux gris", "épuisée de fatigue", "tristement", "si vieux si mutilés", "sang brulant", "pales fantômes", "robes noirs", "silence", "prêtres".
Les guerres de Napoléon ont fait