Conflits sociaux et action collectives
CONFLITS SOCIAUX ET ACTION COLLECTIVE
Toute société est divisée. Il y a surement des intérêts divergents. Une société se doit de canaliser et résoudre ces conflits.
Qu’est-ce qui fait une société ?
Dans l’histoire, qu’a-t-on utilisée pour canaliser la violence ?
Il y avait le chef ou la religion : c’était une société holiste (le tout l’emporte sur l’individu). Dans une telle société c’est le chef qui décide.
Dans les sociétés individualistes, il y a toujours un débat pour savoir si l’intérêt des individus est de l’individu ou s’il faut construire des institutions. L’histoire des conflits sociaux montre qu’on a alterné ces deux phases.
LE CONFLIT SOCIAL
Les conflits sont pour l’essentiel dans le monde du travail. Les relations sociales ont plutôt reposé sur la flexibilité. La loi Le Chapelier de 1791, interdit les regroupements. C’est l’idée que chaque individu doit régler ses problèmes soit même.
Malthus dit qu’avec ces lois, chaque individu doit négocier ses conditions de travail.
Cela suscite des réactions : * En Angleterre : le chartisme. Owen décide de créer une société utopique aux USA mais cela échoue. De retour en Angleterre, il cherche à modifier les lois en s’engageant politiquement. Mais cela va disparaître en 1948. L’échec du chartisme a donné naissance à des mouvements moins politiques : ce sont les « unions ». Ces « unions » n’ont pas de vocation révolutionnaire. Ils vont préserver leur monde en le rendant plus difficilement accessible. Ces « unions » vont se regrouper et donner naissance aux « traid-unions ». * En France : 1820 : caisses de secours mutuelles. Ces caisses sont illégales, elles cotisent entre elle et viennent en aide aux personnes qui perdent leur emploi. Ces caisses ont servis de lieu de réunions pour parler des conditions de travail. Puis peu à peu on voit apparaître des changements législatifs :
1864 : le droit de grève n’est plus un délit
1884 : loi