La connaissance de soi, une thématique qui a hantée nombre de nuits. Un questionnement éternel, une énigme à la solution toujours plus abstraite. Mais même si une hypothétique réponse était possible, qu'en serait-il de sa stabilité ? Ainsi nombre ont tentés de répondre, des avis la plupart du temps divergents. À la question « qui suis-je ? », pourrait on simplement répondre par le prénom, le nom et l'âge ou doit on raconter son histoire, décrire son caractère, ses pensées... ? Dans ce cas là, répondre ainsi à cette question ne ferait-il pas du « moi » une chose définie et parfaitement tangible, devrait-on donc admettre que « je » ne se limite qu'à ces quelques informations facilement exprimables par la parole ou l'écrit ? La quintessence même de l'être ne requiert elle pas une analyse plus profonde et poussée ? Qui ne s'est jamais demandé ce qu'il est, qui il est ? Il est certes aisé de répondre : un homme, puis de citer ce qu'on croit être les fondements de son identité, c'est à dire le nom, l'âge et ce qui s'en suit. Mais au delà de ces quelques mots que peut-on tenter de déduire ? Au delà de notre nature humaine qu'est-ce qui nous régit ? Prenons par exemple Descartes, et mettons nous en quête du savoir, mais beaucoup de choses peuvent être remises en cause, et pourquoi pas l'existence en elle même ? Sur quoi s'appuie-t-elle ? Le doute s'insinue... Et nous ne sommes plus sûrs de rien. Continuons et poussons les choses à leur paroxysme, si rien n'existait, si tout n'était qu'illusion, qu'en est il de nous ? Nous doutons, encore et encore... Mais au milieu de ce doute il y a notre raisonnement, notre pensée. Ce qui amène une certitude : « cogito ergo sum », nous pensons, donc nous existons. Voilà donc une réponse tangible et applicable à tout homme se questionnant sur son identité. Nous ne sommes pour l'instant que des entités pensante. Voilà une des premières choses qui définit l'identité et qui est par la même occasion une réponse universelle et