Connaissance
Nous pourrions faire de l’étymologie du mot « con-naitre » (naître avec ?) le point d’origine d’une réflexion sur « Qu'est que connaître ? » En effet, connaître n’est-ce pas unir la pensée d’un sujet et un objet pensé ? Mais la connaissance est toujours connaissance de quelque chose, pour paraphraser Husserl. Que nous donne la connaissance des choses ? nous libère t-elle . Et qu’en est-il de la connaissance de soi et de la liberté ?
Introduction :
« Knowledge is power », (la connaissance donne –est- le pouvoir) proclame F. Bacon, philosophe anglais du XVIIème siècle, dans son « Novum Organum ». Cela s’entend assez bien quand ce pouvoir s’exerce sur des choses ou sur les autres hommes. Mais cela reste-t-il vrai appliqué sur soi même ? « la connaissance est-elle libératrice ? » Suffit-il de se connaître pour pouvoir proclamer fièrement à la manière d’Auguste dans Cinna « je suis maître de moi, comme de l’univers », au prétexte qu’ayant identifié nos vertu et vaincues nos faiblesse nous serions maintenant en possession consciente de nous-mêmes ? Nous pourrions faire de l’étymologie du mot « con-naitre » (naître avec ?) le point d’origine d’une réflexion sur « Qu'est que connaître ? » En effet, connaître n’est-ce pas unir la pensée d’un sujet et un objet pensé ? Mais la connaissance est toujours connaissance de quelque chose, pour paraphraser Husserl. Que nous donne la connaissance des choses ? nous libère t-elle . Et qu’en est-il de la connaissance de soi et de la liberté ?
1/ La connaissance des choses est-elle libératrice des nécessités qui pèsent sur nous ? La connaissance est la saisie du monde par « les yeux de l’esprit ». Hegel : « la liberté c’est l’intellection de la nécessité »
- Descartes et le morceau de cire : connaître n’est pas seulement percevoir le monde. Descartes le montre dans l’exemple du morceau de cire : ce n’est ni par l’imagination, ni par les sens que je connaît ce qu’est la cire mais « seulement