Avoir conscience, n’est-ce pas déjà s’interroger, se poser des questions ? Évaluer, peser ! La conscience fait référence à l’intellect, c’est la négation de l’instinct réactif/primitif.

Qu’est-ce que le soi ? Sinon la distance que l’on met avec son propre ego ! Ce dernier, le moi nous construit enfant, mais ne devrait être qu’une armature architecturale, permettant de nous définir, afin de mieux nous inscrire dans la société qui nous « accueille » pour s’en libérer, s'en défaire ensuite, faute de quoi nous perdrons toute mesure aux autres.

Le fronton de Delphes ne dit-il pas (Philosophie antique hermétique) : CONNAIS-TOI TOI-MEME ET TU CONNAÎTRAS L’ UNIVERS ET LES DIEUX ! Aussi cela ne se fait pas en un jour et chaque temps nous renseigne sur nous, nos réactions, nos émotions, nos renoncements, nos amours, nos deuils, etc..

Comment peut-on définir ou percevoir LA connaissance ? N’est-elle pas la somme de savoirs pluriels : Sociétal, familial, génétique, religieux, politique, philosophique, relevant d’études et de recherches !

Si l’on accepte de comprendre que nous vivons (savoir primaire) parce que nous respirons, dormons, mangeons, travaillons, et nous reproduisons, ceci avant de mourir, avons-nous la notion d’exister, d’avoir une projection vers notre futur ? Les humains sont-ils tous dotés de ce distinguo pour construire leur vie ?

Qu’est-ce que la psyché ? Ne serait-ce pas l’endroit invisible au dessus de toute matière où se situe la pensée, la réflexion, la cognition ?

Avoir conscience de vivre n’est-ce pas un plus que nous aurions, par rapport à l’animal ?

Dans connaissance, il y a naissance, mais qui se porte au-delà de la matière (exotérique), devenant une science intime personnelle (ésotérique)