CORPUS FR

970 mots 4 pages
En premier lieu, les trois auteurs proposent les sensations intenses, la douleur physique et morale comme tourments de l'amour. Francois Pétrarque évoque les sentiments charnels que l'amour lui procure : « brûle ; glace » V2 ,« étreins ; embrasse » V4. Cette idée est partagée par Louise Labé qui va même jusqu'à évoquer l'érotisme tant la force de ces sentiments est grande : « chaud ; froid »V2 , « molle ; dure » V3 , « sec ; mouillé ». Jean Racine donne également de l'importance à ces sensations puisqu'ils occupent une place considérable dans son texte : « rougis ; pâlis » V5 , « transir et brûler » V8.
Cette douleur vive traversant le corps de l'homme ou de la femme éprise est également transcrite à travers l'utilisation des sens primaires. Ainsi , malgré les quatre siècles qui les séparent, Pétrarque et Racine mentionnent la vue et la parole pour exprimer leur affliction : « vois; crie » , « vis ; vue; yeux; parler ». Pour l'un comme pour l'autre ce sont des ressentis très puissants, l'auteur Italien prétendant user de la vue ''sans yeux'' ou parlant ''sans langue'' tandis que le Français ponctue cette idée en recourant au verbe sentir (''sentis'').
L'amour fait mal et mène inévitablement à une fin prédéfinie. Comme le dit l'écrivain du XIIème siècle, l'amour et la haine sont indissociables et l'on en pleure de la même manière que l'on en rit.
Rejoins par Labé et Racine il évoque la mort comme une sorte de nécessité échappant à la volonté et à la réflexion. Dans le sonnet 134 de Chansonnier il se dit ''rongé de douleur'' et parle de la mort en l'opposant à la vie , qui elle aussi est une fatalité. Il ne sait que choisir et reste béant entre ces deux sentiments. Au contraire , la mort est la seule et unique option possible afin de se délivrer d'une ''douleur censée être disparue'' dans Je vis, je meurs. L'auteure aborde l'engagement du corps (''meurs'', '' me noie'') et tente de parler d'une mort triste mais belle, sobre, en toute dignité. Racine quand à lui

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