Ce corpus se compose de 4 textes qui évoquent le pouvoir royal et plus particulièrement Louis XIV. La Fontaine a écrit une fable : « Les membres et l'estomac », tandis que La Bruyère a inséré des commentaires sur le roi dans son textes les « Caractères ». Tous deux rappellent l'importance du roi et soutiennent la monarchie, même si la Bruyère s'inquiète de l'attrait du roi pour le faste et l'affichage de ses richesses. En revanche, Montesquieu critique le pouvoir absolu dans les « Lettres persanes » et dans « L'Esprit des lois ».

Comment est représenté le roi dans ces textes ?

Nous verrons tout d'abord que le roi est présenté sous les traits d'un souverain qui soumet le peuple à sa personne, et qui possède des richesses et une cour à son service. Puis, nous observerons trois traits de son caractère qui sont mis en avant: sa vanité, sa générosité arbitraire et surtout un comportement très égoiste.

On retrouve dans chacun de ses textes, un roi qui soumet ses sujets à sa personne. Ainsi, dans « Lettres persanes », l'extrait « il possède à un très haut degré le talent de se faire obéir », indique l'importance de la soumission qu'il est capable de créer. Cette soumission au roi se retrouve également dans la deuxième œuvre de Montesquieu, « De l'esprit de lois », par l'expression « ce qui fait que l'on doit tout au prince fait que l'ont doit rien à sa patrie », signifie en d'autres termes l'importance unique du roi. De plus, l'énumération « appelle l'état à sa capitale, la capitale à sa cour, et la cour à sa seule personne », indique que l'état entier par le biais de la capitale, de sa cour converge vers sa seule personne, lui donnant ainsi toute son importance. Dans le texte de La Fontaine, l'obéissance est montrée par le travail exigé : « de travailler pour lui les membres se lassant », les membres sont saturés par le travail obligé par le roi et qui ne profite qu'à lui. Enfin, dans « Les caractères », c'est un questionnement