Corpus
Les rapports entre le maître et son valet sont à l'origine d'une force comique.
Sganarelle dénonce indirectement l'attitude de Dom Juan : "ce n'est pas à vous que je parle, c'est à l'autre". Les métaphores dépéciatives : "petit ver de terre", "petit mirmidon" et les accumulations : "perruque blonde et bien frisée, des plumes à votre chapeau, un habit bien doré et des rubans couleur de feu" montrent le caractère ridicule des maîtres qui se croient tout permis ainsi que la faiblesse du discourt de Sganarelle, ce dernier étant empleint de maladresses.
Il n'hésite pas à dramatiser la situation : "Apprenez de moi ... que le ciel punit tôt ou tard les impies, qu'une méchante vie mène à une méchante mort." Sganarelle donne une leçon à son maître et se laisse emporter dans son indignation : ce revert de situation sert au comique de l'extrait.
Arlequin lui s'attaque directement à son maître et n'hésite pas à lui renvoyer une image dégradante de ce qu'il est. Il parle sur un ton insolent et quelque peu méprisant : "Eh bien ! Iphicrate, tu vas trouver plus fort que toi", "quand tu auras souffert, tu sauras plus raisonnable." Il tutoie son maître,"tu m'en diras ton sentiment" et refuse de lui obéir. Iphicrate lui se lamente sur son sort. La didascalie : Iphicrate au déséspoir courant après lui l'épée à la main, appuie le comique de situation : le valet est devenu le maître.
Figaro, lui, joue sur l'affectivité : tout en étant comique, le monologue de Figaro est quelque peu pathétique. La présence importante des points d'exclamation montre la vivacité que Figaro donne à son récit tandis que la présence des points de suspension marque l'incertitude et la confusion du personage. Beaumarchais éveille la sympathie du lecteur qui est sensible