Corrigés devoir
Interrogation écrite de droit des sûretés
5 novembre 2011 – durée de l’épreuve : 3 heures CAS PRATIQUE : Installée à La Rochelle, la SARL P, est une société filiale appartenant à un groupe de commercialisation de produits surgelés dirigé par une société mère, la SA Topgel. Traditionnellement, la SARL P fournit des restaurants de la région. En 2010, M. X, gérant de la SARL P, a décidé de créer un magasin pour accéder au marché des particuliers. En conséquence, la société a lourdement investi afin de financer l’achat d’un fonds de commerce et son exploitation ultérieure. Pour financer l’opération, la Banque Crésus a accordé à la société le 10 juin 2010, divers prêts pour un montant de 600 000 euros remboursables sur 10 ans. La banque a obtenu plusieurs garanties : Par acte notarié, dressé le 10 juin 2010 par Maître B, notaire à La Rochelle, M. X s’est porté caution solidaire de tous prêts ou avances de crédits accordés par la banque Crésus à la SARL P. Par acte sous seing privé, dressé le 10 juin 2010, Paul, le père de M. X s’est porté caution solidaire d’un des prêts accordé par la banque Crésus à la SARL P. Ce prêt d’un montant de 300 000 euros est destiné à l’achat d’un fonds de commerce. Il a hésité dans la mesure où il est propriétaire d’un modeste studio évalué à 50 000 euros et touche une maigre retraite de 1 000 euros par mois mais il s’est finalement engagé pour rendre service à son fils. Les mentions manuscrites exigées par la loi ont été scrupuleusement respectées. Par acte sous seing privé, dressé le 10 juin 2010, M. Y, dirigeant de la SA Sheapgel et ami de M. X, a accepté que sa société se porte caution d’un des prêts pour un montant de 100 000 euros. Pressé par son ami et dans la mesure où il s’agissait de rendre service à une filiale de la SA, il n’a pas hésité un seul moment.
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En raison de la crise économique, l’exploitation du magasin s’est avérée calamiteuse et en juillet