Cours de philo sur autrui
L’homme n'est pas fait pour vivre seul, il a besoin des autres non seulement dans l'entre-aide et la coopération mais ceci et surement pour partager le sentiment d'exister avec ses semblables. En effet, son jugement, ses découvertes, ses sentiments et ses émotions n'ont de signification et de valeur que si d’autres peuvent aussi les confirmer ou les éprouver, que si d'autres peuvent en être les témoins ou les garants. Ainsi la communication avec autrui apparait-elle comme le premier besoin et sans doute le plus imperieux.Mais qui est autrui?
Autrui, c’est l'autre de moi, l’autre qui n'est pas moi. C’est l'inconnu provisoire de ma conscience, c’est cette singularité, c’est cet autre qui est en face de moi et qui me regarde. L’autre représente pour moi un miroir en duquel je me situ. En un sens plus large, autrui c'est à la fois l'autre et les autres mais c'est toujours mon prochain. C’est cet objet que je cherche à connaitre à reconnaitre et à percevoir. C’autre sujet de ma conscience que ma conscience veut posséder mais puis--je connaitre autrui?puis-je le saisir? Comment?
La connaissance d’autrui passe nécessairement par le raisonnement, l’expprience,la réflexion et l’intuition immédiate.
1) connaissance réflexive d'autrui: la solitude du sujet cartésien
En suivant la démarche de R.Descartes,on voit que par l’acte du doute est rétabli par la certitude de mon existence en tant que «je pense » puis la certitude de l’existence de Dieu en tant que le « doute » reconnu par moi comme la marque de mon inperfection.le problème du cogito réside en ceci que l’homme se reconnait comme personne, comme sujet, découvrir d’abord sa singularite,avouer sa solitude « je pense donc je suis » tel est le témoignage que je suis seul au monde avec ma propre conscience et que je ne peux en aucune façon expérimenter les autres car nous dis Descartes « je suis une chose qui pense, mais les choses que je sens et que j’imagine ne sont peut-être rien du tout hors de moi et en