Court recit policier
La police reçut un appel téléphonique d'un certain M.
Ford. Celui-ci dit à la police qu'il était le propriétaire d'un immeuble et qu'il avait vu quelqu'un entrer dans un des appartements (celui portant le n° 16) par une fenêtre latérale. Il ajouta qu'il n'avait pas pu voir la personne très distinctement parce qu'il pleuvait et qu'il faisait noir. Mais il l'avait vu casser la vitre. Quelques secondes plus tard, il avait entendu un coup de feu et avait immédiatement appelé la police.
Quand la police arriva sur les lieux du crime, elle trouva la porte de l'appartement ouverte. Dans la chambre, il y avait une jeune femme. Elle portait un manteau. C'était mademoiselle Girard, la secrétaire de la victime. Elle portait un pistolet et criait : « Il est mort ! Il est mort ! »
Dans le fauteuil, près de la fenêtre, gisait le corps de
M. Martel, un avocat spécialisé dans les affaires criminelles.
Il était clair qu'il était mort. Sa tête reposait sur une machine à écrire. Dans sa main, la photo d'une automobile de marque américaine.
La police remarqua que la fenêtre avait été fracturée.
Elle était ouverte et il pleuvait sur le plancher. Il y avait des morceaux de verre à l'extérieur de la fenêtre, dans le parterre de fleurs. Les policiers notèrent également qu'il y avait des empreintes de pieds laissées par des chaussures de femme. Les pieds étaient pointés en direction de l'immeuble. Dans la chambre, rien d'anormal. À l'exception de quelques gouttes de sang sur le plancher et d'un peu d'eau près de la fenêtre, tout était en ordre.
Quand les policiers interrogèrent mademoiselle Girard, elle leur dit qu'elle était l'employée de M. Martel et que celuici lui avait demandé de passer chez lui pour prendre des documents importants. Quand elle était arrivée, elle l'avait trouvé mort.
QUESTION:
M. Martel a-t-il été tué ou s'est-il suicidé ? 3. Lundi 5 janvier au matin, les cours reprirent