Croissance economique et chomage
Remarque sur le DOC5. Peut paraître un peu difficile dans la lecture puisqu’on ne comprend pas pourquoi la création de contrats ne se traduit pas effectivement par une baisse du nombre du nombre de chômeurs. En fait ce tableau résulte de la méthodologie de la DARES qui calcule un coefficient d’emploi pour tenir compte des effets d’aubaine (l’entreprise aurait embauché de toute façon même sans aide) et de substitution (remplacement d’un contrat non aidé par un contrat aidé). Ainsi par rapport au tableau initial (consultable sur le web) il manque la colonne « coefficient d’emplois ».
I – Si la croissance économique est une arme essentielle pour lutter contre le chômage (approche keynésienne) …
A) L’approche keynésienne (lutte contre le chômage conjoncturel)…
* demande effective * multiplicateur keynésien * relance publique : ex. des contrats aidés du secteurs non marchand permettent de réduire immédiatement le chômage DOC5
B) … et ses confirmations.
* Les 30 Glorieuses évidemment, avec compromis fordiste et hausse du pouvoir d’achat, phase de rattrapage technologique avec de forts I, P et C de masse, mise en place de l’Etat-Providence, bref tous les ingrédients keynésiens de la croissance, avec en prime un chômage marginalisé.
* succès de la flexisécurité danoise dans les 90’s qui est davantage due à la politique d’investissement public permis par un taux d’intérêt plus faible que dans la zone euro.
* loi d’Okun : corrélation inverse entre taux de croissance du PIB et taux de chômage. On peut alors utiliser le DOC 1 tout en