Dadaisme
Le Dadaïsme connait notamment une rapide diffusion internationale.
Ce mouvement met en avant un esprit mutin et caustique, un jeu avec les convenances et les conventions; son rejet de la raison et de la logique, et marque avec son extravagance notoire sa dérision des traditions et son art très engagé. Les artistes se voulaient irrespectueux, extravagants en affichant un mépris total envers les « vieilleries » du passé. Ils recherchaient à atteindre la plus grande liberté d'expression, en utilisant tout matériaux et supports possible. Ils avaient pour but de provoquer, et d'amener le spectateur à réfléchir sur les fondements de la société. Ils recherchaient également cette liberté dans le langage, qu'ils aimaient lyrique et hétéroclite.
-------------------------------------------------
Création de "Dada"[modifier]
Le terme Dada est inventé en février 1916 à Zurich (Suisse) par les poètes Hugo Ball, Tristan Tzara et les peintres Jean Arp, Marcel Janco et Sophie Taeuber-Arp. Ils investissent une grande taverne, celle de la Spiegelgasse 1 dans le quartier du Niederdorf, la transforment en café littéraire et artistique et la rebaptisent « Cabaret Voltaire ».
L’explication la plus courante de l'origine du mot est celle du hasard ludique : un dictionnaire ouvert et un coupe-papier qui tombe sur le mot « dada ». En réaction à l'absurdité et à la tragédie de la Première Guerre mondiale et en opposition avec tous les mouvements se finissant en -isme, ils baptisent le mouvement qu'ils viennent de créer de ce nom. Dada n'est « ni un dogme, ni une école, mais plutôt une constellation d'individus et de facettes libres », précisait à l'époque Tristan Tzara[réf. souhaitée]. Hétéroclite et spontané, Dada s'est aussi