Dans son oraison funèbre d’henriette d’angleterre (1670), la princesse d’avoir préféré la lecture des ouvrages d’histoire à celle des romans : « soucieuse de se former sur le vrai ? écrit-il, elle méprisait ces froides

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Le roman est un genre qui a souvent été méprisé notamment par l’académie française et par les moralistes. Bossuet, homme d’église du XVIIe siècle, loue, dans son Oraison funèbre d’Henriette d’Angleterre (1670), la princesse d’avoir préféré la lecture des ouvrages d’histoire à celle des romans : « Soucieuse de se former sur le vrai ? écrit-il, elle méprisait ces froides et dangereuses fictions. ». Bossuet méprise ici en qualité de directeur de conscience la fiction qu’il qualifie de dangereuse afin de favoriser l’histoire. Cette dernière serait plus portée sur le vrai. Ainsi Bossuet remet en question la capacité du roman à évoquer la vérité. Un roman peut-il être vrai ? Pour Bossuet les roman et l’histoire sont incomparable ; l’un raconte la vérité l’autre pas. Cependant comment peut-on croire à la véracité de ce que l’on lit si tout est faux ? La fiction peut s’inspirer de la réalité et montrer la société. Dans ce cas-là elle serait dans le vrai.

Bossuet favorise la lecture d’œuvres historique face à celle du roman car il condamne ce dernier comme étant un plaisir dangereux et qui par conséquent pousserai au vice au contraire de l’histoire qui elle, n’aurait principalement que des vertus. Bossuet qualifie le roman de « fiction » par conséquent il l’accuse d’être fondé plutôt sur des faits imaginaires que sur des faits réel et donc de ne pas représenter la réalité. Il ne se contenterait plutôt que de l’imiter. Le roman a pour caractéristique de représenter une succession logique d’événements dans la vie d’un ou plusieurs personnages. Que cette succession d’évènement soit tirée ou non de la réalité importe peu car le romancier aura toujours un point de vue subjectif vis-à-vis de la situation et le transmettra à son lecteur. Le roman est donc immoral car le lecteur risque de s’identifier à un personnage fantasmagorique et de n’en tirer aucune leçon. De plus, le désir de ressemblance des romanciers de leurs œuvres avec la réalité peut constituer un risque. Le

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