Des outils du maçon
Tout honnête frère est avant tout un honnête pèlerin, c’est-à-dire en quête, sur la route, mais aussi, un étranger, un voyageur dans de différents domaines.
Les échanges dans un atelier maçonnique peuvent paraître des confrontations. Mais en enlevant leur caractère « positionnel » et leur tendance issue d’une systématique, ou de la défense de quelque chose (valeurs, sentiments, croyances, opinions, idées), il reste que l’homme en recherche ou le maçon, ou pour celui qui emprunte la voie difficile de l’évolution a le devoir d’échange pour son avancement et l’avancement des idées.
Le discernement, la ou les connaissances, qui lui permettent de voir clair, ou d’être éclairé, résultent précisément de divers procédés, moyens, etc... que symbolisent les outils du Maçon.
Ciseau et Maillet. Le Ciseau (du latin, cisellus, coesellus et coedere, couper) en fer ou acier trempé permet la sculpture, et l’art pour dégrossir les pierres en ôtant leur rugosité. Symboliquement, cela consiste à affiner le caractère, à s’instruire, à se perfectionner et à augmenter ses connaissances, quitte à se frotter aux autres, en commençant par se parfaire, puis comme compagnon pour poursuivre dans le monde extérieur. Le Maillet (du latin malleus) est une des lumières du Vénérable. Indiqué à l’apprenti avec le ciseau, il n’est pas l’outil de commandement, mais une invitation au travail. Un apprenti va recevoir un ciseau pour être peu à peu efficace et posséder le discernement qui lui permettra de procéder à des investigations. Le Maillet lui permettra d’utiliser son intelligence pour l’application, et son geste devient plus sûr. C’est quelque part l’apprentissage de la dialectique s’il utilise son intelligence correctement, d’autant plus que le Verbe lui est interdit. Il affine ainsi son sens de l’observation, sa logique, son raisonnement par une action persévérante et pour apprendre à utiliser ses connaissances.
Arrivent ensuite l’équerre et le compas. Le compas (du