Étape 1 : Plan comparatif du développement
Point de vue : Oui, les deux auteurs représentent le Sauvage d’une manière très méprisante et négative. Par ailleurs, ils placent les Français comme étant des êtres supérieurs aux Amérindiens.
Argument principal 1
Tout d’abord, dans les deux textes le Sauvage est représenté comme un être inférieur aux Français en raison de ces biens matériels moins évolués que ceux des Français.
Sous-argument 1.1
Sous-argument 1.2
D’abord, dans Récits de voyage le Sauvage est présenté comme étant sous évolué sur le plan matériel contrairement aux Français qui eux possèdent plus de richesses matériels.
Par ailleurs, dans le texte de Lahontan la culture et le mode de vie du Sauvage est elle aussi représentée de manière inférieure à la culture française.
Illustration 1.1
Illustration 1.2
Effectivement, beaucoup de mots péjoratifs comme «vieille peau d’ours noire» (ligne11), «barque» (ligne 11 et 17), «vieux haillons» (ligne 24), «harangue» (ligne 13, 15 et 29) ont été utilisé, par l’auteur, certains à répétition, pour laisser sous-entendre que les Amérindiens n’étaient vraiment pas évolués en ce qui concerne leur moyen de transport naval, leurs vêtements et leur langage plutôt désuet.
Notamment, le vocabulaire très dépréciatif utilisé ainsi que le champ lexical faisant l’objet de mépris envers les Sauvages démontre clairement que le Français croit être supérieur au Sauvage. L’auteur se demande s’il «aurait la patience d’entendre les sots raisonnements de [leur] vieillards et de [leur] jeunes gens » (ligne 7 et 8), s’il « pourrai[t] [se] colorer le visage de vingt sortes de couleurs comme un fou ?»(ligne 9 et 10) ou s’il pourrait « vivre avec des gens sans civilité» (ligne 12) en parlant des Amérindiens.
Explication 1.1
Explication 1.2
En effet, la manière dont l’auteur a présenté le Sauvage fait l’objet de mépris hautain envers la communauté amérindienne. De plus, les propos tenus laissent transparaître une arrogance et un sentiment