Discours sur la servitude volontaire, La Boétie
Introduction : - Compose son discours après des études de droit à 17/18 ans Contexte de Répression des révoltes contre l’impôt + Guerre des Religions
Publié après sa mort et témoigne des idées humanistes du XVIème siècle,
Connu pour son amitié avec Montaigne (à qui il rend hommage de ses essais)
Réquisitoire contre la tyrannie, avec ton violent
Comment la Boétie procède-t-il à la dénonciation de la tyrannie ?
I. Reproche au peuple
Accusation violente qui vise à aboutir à une prise de conscience
Registre satirique et polémique
1. De violents reproches sont adressés au peuple
Adresse directe dès 1ère phrase (péjoratif, rythme ternaire)
Phrase exclamative qui provoque l’indignation
Ton accusateur (« vous »)
Attaque prend une forme ironique (jeux de mots)
Suscite les sentiments : famille (gradation)
Animalisation du peuple
Manque de liberté et rang inférieur (métaphore)

2. Le Peuple est responsable de sons propre malheur
Le peuple se complaît de son malheur (parallélisme)
Entêtement, culpabilité (répétition insistante + « vous » début/fin syntagme)
Accentuation de la responsabilité (questions rhétoriques)

II. Le Roi est la cible des attaques menées par l’auteur
1. Dénonciation de la cupidité du Roi, voleur de son peuple
Champ lexical du vol  récoltes, propriétés, vies
Description du Roi (pléonasme, hyperbole)
Dévastation (lexique)
Détournement cause/conséquence (répétitions « afin que »)
Monde renversé – le Roi pille ce qui ne lui est pas dû

2. Un Roi qui concentre tous les défauts (absence de légitimité morale)
Un Roi guerrier – « pilleries » sans justifications/raisons
La Guerre est associée à la mort et la violence (lexiques)
Horreur, violence et inutilité (métaphore)
Un roi immoral  luxure (lexique, antithèse)