dissert
DM de philo
BOUTERCHA
Ts 2 note :
Étymologiquement le désir vient du verbe latin desiderare qui signifie regretter l'absence (de quelqu'un ou de quelque chose), il est dérivé de sideris sidus qui veut dire étoile (astre, constellation) ; le désir signifierait « le regret d'une étoile ».
En psychanalyse, le désir est dans l'interdit et par conséquent dans le manque. Il est associé aux péchés et aux vices, d'une certaine façon il est la cause du malheur.
Mais peut être est-il une forme de bonheur ?
La faiblesse quant à elle est un manque de force. Elle existe sous toutes les formes : faiblesse physique, faiblesse de caractère...
Le désir est-il une faiblesse en lui-même où est ce le fait d'avoir plusieurs désirs qui nous rendent faible ?
À la base il est difficile de répondre à cette question car le désir en lui-même n'aboutit pas forcément a des conséquences lourdes, par exemple, si je désire manger du sucre je peux le faire il me suffit de manger une sucrerie. En outre si j'abuse des sucreries je peux avoir une indigestion ou une carie et là cela devient dangereux pour moi, dans cette cas, j'aurais eu une faiblesse car je n'aurais pas su m’arrêter à temps.
Un autre cas je vis dans la routine « maison, boulot, dodo » et un jour je désire sortir regarder un film ; en accomplissant ce désir (divertissement) je casse ma routine et m'évade de cette forme de vie en allant au cinéma. Ce désir devient une force positive (un petit moment de bonheur) dans mon quotidien. Ai-je pour autant fait preuve de faiblesse ?
Ce désir sort des limites que je me suis créées et me redonne goût à la vie. Ainsi je me permets de reprendre mon quotidien avec plus de dynamisme.
Pour Spinoza : le désir est