Dissertation magnus
Sujet : " Écrire, c'est descendre dans la fosse du souffleur, pour apprendre à écouter la langue respirer là où elle se tait, entre les mots, autour des mots, parfois au cœur des mots " Vous vous demanderez a la lumière de votre lecture de Magnus, mais aussi en prenant appui sur votre expérience de lecteur,si cette proposition de Sylvie Germain permet de définir l'écriture
Écrire, laisser son empreinte, un moyen de lancer sa pensée, avec son vécu, son expérience, ses croyances.. c'est ainsi que les hommes « écrivent ».
Sylvie Germain a dit « Ecrire c'est descendre dans la fosse du souffleur pour apprendre a écouter la langue respirer la où elle se tait, entre les mots, autour des mots, parfois aux cœur des mots ". Pour elle écrire c'est tout d'abord la compréhension d'un langage, puis d'un autre. Mais cette thèse peut-elle définir réellement, l'écriture ?
Nous allons dans un premier temps voir en quoi cette proposition peut s’avérer être une définition de l'écriture, puis, dans un second temps, nous contredirons cette thèse.
Tout d'abord, Sylvie Germain, auteur du livre Magnus. C'est l'histoire d'un jeune garçon allemand durant la seconde guerre mondiale, en quête identitaire, après avoir perdu la mémoire à l'âge de 5ans, ayant pour seul « pièce d'identité » un ours en peluche, comportant le nom « Magnus ». Ce livre délivre également une « équation » sur l'écriture, sur le sens des mots, des phrases en fonction du vécu de l'auteur plus celui de chaque lecteur.
Pour Sylvie Germain c'est tout d'abord une histoire de lettre. D'assemblages de symbole, qui, par le savoir de celui qui les assemblent prennent une forme ou une autre. C'est un traduction de la pensée, qui ne peut être toujours exact, on ne trouve pas toujours les « bons mots ». C'est d'ailleurs en traduisant sa pensée qu'on réalise souvent des facettes de notre personnalité jusque là inexplorées. L'écriture serait alors une clef permettant inconsciemment d'ouvrir