Dissertation sur la postmodernité
D’abord, dans La Bête et la Belle comme dans Truisme, la ligne de démarcation habituelle entre le Bien et le Mal est renversée, nous pouvons observer cela par le fait qu’il soit positif d’être un animal, et ce, puisque c’est le seul moyen d’être humain. C’est un renversement puisque habituellement l’animal représente la bestialité, donc ce qui est mal moralement, en comparaison à l’humanité. Il nous est possible de constater ce phénomène dans La Bête et la Belle, avec le personnage de Léon, qui, malgré le fait qu’il soit un chien, est l’un des seuls personnages humain, par les sentiments qu’il éprouve à l’égard du Coupable. Cela apparait dans le passage suivant où Léon nous parle de sa relation avec le Coupable :
« Le Coupable, c’est le rayon de soleil de l’amitié, venu réchauffer mes vieux jours. Je sais pas bien expliquer, ça fait un peu ronflant, mais c’est du solide, de l’enraciné, de l’enfoui profond, plus que leurs pylônes! » P. 27-28
Dans cet extrait, nous faisons face à une gradation et à des métaphores montrant à quel point l’amitié qu’éprouve Léon pour le coupable est solide.