Dissertation sur l'humanisme, 1ère l
L’humanisme est l’un de ces termes dont personne n’a réellement la même définition. Souvent expliqué comme une confiance aveugle en l’Homme, ce courant culturel apparu en Europe à la Renaissance n’est pas une confiance aveugle dans les écrits des trois célèbres humanistes Rabelais, Montaigne, et Erasme. Mais l’humanisme est-il un courant de progrès ou un retour en arrière ? Nous allons en étudier tous les aspects en trois parties.
A la fin du XVème siècle au moment de la Renaissance, l’humanisme est un renouveau qui établit une nouvelle mentalité. Pour ces changements, il faut donc tout reprendre depuis le début, comme si l’humanisme recommençait le monde. Les théories des anciens sont remises en cause, il faut ainsi rétablir une nouvelle « ère » et organiser tous ces changements. C’est donc un retour en arrière considérable.
De plus, l’humanisme est fondé sur l’étude des anciennes langues telles que le grec et le latin. Les humanistes se doivent d’acquérir toutes connaissances théologiques antiques. Les textes antiques sont particulièrement étudiés, réécris, et diffusés pour être à la portée de tous. Les humanistes s’appuient également sur des lectures philosophiques grecques comme Platon.
Le latin revient très vite à la mode. Les écrivains ainsi que les savants correspondent dans l’Europe entière en latin, langue héritée de l’Antiquité.
La religion est toujours présente malgré les évolutions de mentalité. Par exemple, dans l’œuvre de Rabelais, quand Gargantua écrit à son fils Pantagruel, il n’oublie pas de lui rappeler d’aimer et de craindre Dieu.
Mais l’humanisme n’est pas seulement un retour en arrière. Et paradoxalement, il est aussi un courant de progrès. Il est la rupture avec le Moyen-Âge, et arrive à la Renaissance. Il change les mentalités et ouvre l’Homme au monde. L’humanisme est basé sur la confiance en l’Homme et son autonomie. Il devient alors le centre du monde. Mais pour devenir un être humain existant