Un début de problématisation ... Une vie heureuse est-elle une succession de plaisir ?

Analyse des termes du sujet

Une vie heureuse : le bonheur,
Succession : une suite, la succession suppose la juxtaposition d’éléments indépendants par opposition à la continuité qui suppose un mouvement dynamique des éléments qui la compose.
Plaisir : du latin « placere » plaire, être agréable.

Reformulation :

Le bonheur est-il une succession de moments agréables ?

Problématique/introduction :

Le bonheur est une aspiration commune à tous. Ceci posé, et dès qu’on cherche à le définir, le bonheur apparaît comme une notion complexe dont les éléments peuvent même sembler contradictoires. Tout d’abord, si on s’attache à l’étymologie du mot, on s’aperçoit que le bonheur est lié au hasard, à la chance. Bonheur signifie en effet « bon heur » dérivé du latin augurium qui signifie « augure », « chance ». Le bonheur, comme le malheur d’ailleurs, est alors quelque chose qui arrive, qui nous échoit sans qu’on s’y attende. Mais il est du même coup précaire, et échappe à toute tentative de maîtrise. Or le bonheur est souvent défini, en opposition au plaisir ou à la joie comme un état durable de satisfaction. D’où la problématique suivante : une succession de plaisir suffit-elle à nous faire atteindre le bonheur ? Suffit-il d’avoir une vie agréable pour être heureux ? C’est ce que nous allons voir en définissant la notion de plaisir et en étoffant notre définition du bonheur.

Une vie heureuse n'est-elle qu'une succession de plaisirs ? 1. Les plaisirs, surtout s'ils se succèdent, sont multiples

1. Cette multiplicité peut inclure des plaisirs « douteux » 2. Mais il n'y a pas de plaisir sans absence de plaisir 3. Le plaisir est donc momentané ou limité dans le temps 1. Que peut apporter une « succession de plaisirs» ?

1. Un apport de diversité paraît peu efficace 2. Mais des plaisirs de plus en plus