Sujet de dissertation critique
A-t-on raison de penser que Saint-Denys Garneau et Émile Nelligan présentent, dans Cage d'oiseau et Les Corbeaux, une même vision de la fatalité ? Discutez.
 
Plan
Intro :
Sujet amené + sujet posé (Les deux poètes partagent-ils la même vision fataliste de la mort?) + sujet divisé.
IP1 : Thèse - Les deux poètes se représentent la mort de la même manière : sous forme d’oiseaux.
Is1. SLG- oiseau dans sa cage qui finira par avoir son âme dans son bec
Is2. N- Corbeaux qui guettent N’ et finiront par le dévorer
IP2 : Antithèse – Cependant, elle ne provient pas du même lieu.
Is1. SLG- Provient de l’intérieur
Is2. N- Provient de l’extérieur
IP3 : Synthèse – L’on voit finalement que leur vision de celle-ci diverge complètement car ils ne lui accordent pas la même importance dans le déroulement d’une vie.
Bilan- Même figure sauvage et libre de l’oiseau mais l’un est dans SDG’ de manière pacifique alors que les autres sont extérieurs à N’ tout en lui étant hostiles.
Is1. SDG’ perçoit la fatalité comme la fin impitoyable de la vie mais elle passe après
Is2. N’ la considère comme sa totalité. + connaissances historiques /litt.
Conclusion :
Réponse. Ils n’ont pas la même vision de la fatalité
L’Ouverture.
Nombre de mots  

A-t-on raison de penser que Saint-Denys Garneau et Émile Nelligan présentent, dans Cage d'oiseau et Les Corbeaux, une même vision de la fatalité ? Discutez.
Les deux poètes se représentent la fatalité comme la mort incarnée par la figure de l’oiseau carnassier. Dans Cage d’oiseau, l’auteur se considère comme une cage qui renferme un oiseau assimilé à la mort : « C’est un oiseau tenu captif/La mort dans ma cage d’os » (l.14, 15). Par cette personnification, il donne une forme concrète à la figure abstraite et inapprivoisable qu’est la mort. Elle est tenue captive par le corps de l’individu vivant, mais elle s’y établit dans l’attente d’une délivrance. L’oiseau en cage détermine la fatalité du poète, car au dernier