Guy de Maupassant est un écrivain français de XIXème siècle. Ces œuvres tels que le Horla ou Bel-ami retiennent en elle leur réalisme mais aussi la présence le plus souvent de fantastique. La Chevelure fut écrite en 1884. C’est une nouvelle fantastique où se mêle une atmosphère étrange et envoûtante. Ici, le narrateur appelé le fou à la fin de la nouvelle, vient d’acquérir un meuble rare et précieux. Dans un premier temps, nous verrons comment Maupassant crée le mystère et l’étrange dans ce passage. Nous verrons dans un deuxième temps, l’état mental et le trouble du narrateur.

En premier lieu, nous pouvons voir que le mystère et l’étrange sont omniprésent dans ce passage. En effet, nous pouvons voir aux lignes 5 et 6 avec « cachette » et « secret » que le mystère est présent dans cette nouvelle. De plus, aux lignes 8 et 9, l’étrange fait son apparition avec « une planche glissa et j’aperçus, étalée sur un fond de velours noir, une merveilleuse chevelure de femme ! » ceci met en place l’intrigue de la nouvelle et nous plonge dans le fantastique.
Ensuite, nous pouvons voir aux lignes 13 et 14 avec « un parfum presque insensible, si vieux qu’il semblait l’âme d’une odeur, s’envolait de ce tiroir mystérieux et de cette surprenante relique » qui nous montre que la chevelure de la femme est un objet sacré qui cache en elle quelque chose de secret. De plus, nous pouvons remarquer que la chevelure semble prendre vie à la ligne 37 avec « comme si quelque chose de l’âme fût resté caché dedans » cela nous montre que ce texte est étrange.
Enfin, nous pouvons dire que ce texte est étrange avec les questions que se pose le narrateur sur sa découverte aux lignes 19 à 24 avec « qu’était-ce que cela ? Quand ? Comment ? Pourquoi ces cheveux avaient-ils été enfermés dans ce meuble ? Quelle aventure, quel drame cachait ce