Documentation officiel du bac français
Avertissement
La note qui suit propose une liste non limitative d’exemples de questions qui peuvent être posées aux candidats dans le cadre de l’épreuve orale anticipée de français. Elle ne limite en rien la liberté des examinateurs et suggère simplement certaines démarches susceptibles de faciliter le travail d’élaboration des questions. Elle ne prend de sens qu’en fonction des textes existants : - pour l’épreuve écrite : note de service n°2001-117 du 20 juin 2001, parue au BO n°26 du 28 juin 2001 ; - pour l’épreuve orale : note de service n°2003-002 du 8 janvier 2003, parue au BO n°3 du 16 janvier 2003.
Quelle formulation des questions ?
Les questions doivent être claires et accessibles. Elles ne peuvent exiger du candidat un travail de décryptage préalable que l’emploi d’un métalangage exagérément technique rendrait nécessaire. La première question relève d’une tournure interrogative directe : Ce texte vous paraît-il… ? ou En quoi/Pourquoi/Comment/Dans quelle mesure ce texte… ? La seconde question peut être posée de façon plus indirecte : Vous vous demanderez si…, Vous vous interrogerez sur … ou utiliser une formule destinée à orienter la réflexion de l’élève : Vous réfléchirez à…
Quelle est la fonction de la question ?
Elle porte sur un texte. C’est donc le caractère spécifique du texte qui appelle la question. Elle porte sur un texte déjà connu du candidat. Elle n’appelle donc pas une découverte du texte mais sa relecture, en fonction d’une orientation précise, indiquée par la question. Elle appelle l’étude d’un aspect essentiel du texte. Elle n’induit donc ni une étude pointilliste ni une analyse qui se voudrait exhaustive. Elle permet au candidat d’aborder tout à la fois le sens et les choix d’écriture, - soit en partant de l’observation pour élaborer progressivement une interprétation, - soit en partant d’une interprétation pour la justifier par l’étude