Dom juan par mesguich
La pièce s’ouvre sur la maison de Don Juan, où l’on voit toutes ses conquêtes représentées par des statues, puis où l’on découvre, par une scène comique, Sganarelle et Gustave, les deux valets, habillés d’un costume qui correspond à leur rôle. Sganarelle nous amuse tout au long de la pièce, avec des scènes exceptionnelles, comme quand il tente d’expliquer à Don Juan qu’il maitrise son corps, avec une touche ironique donnée par le fait qu’il porte des talons. L’arrivée ensuite de Don Juan, joué par Mesguich, interpelle le spectateur, car on a du mal à savoir ce que pense réellement le personnage. Tel un messager de Dieu, Elvire arrive avec trop de larmes dans la voix, porte une robe blanche d’une pureté qui contraste avec le côté sombre de celui du séducteur. Le spectateur découvre le père de Don Juan, accompagné de sa mère à laquelle on ne fait pas attention, habillé d’un costume blanc qui le rend humble et pur, voire divin.
A côté de cela, le spectateur se retrouve envoyé dans un univers onirique censé ramener aux paysans et on remarque un Pierrot lunaire, qui descend de sa lune et cherche à conquérir le cur de Charlotte, qui elle se joue bien de ce dernier. Le dénouement est original, ce qui redonne toute attention à la pièce. Un bon jeu de la part de Mesguich qui fait renaitre le tombeur de ces