Don juan
Molière, en utilisant la forme dramatique comique, fait l’apologie du libertinage dans les scènes 1 et 2 de l’acte 3.
IP : Molière représente le personnage Don Juan comme le non croyant de la pièce.
IS : Don Juan estime que la médecine est la plus grande farce de l’homme.
P : Dans le dialogue entre Don Juan et Sganarelle dans l’acte III scène 1, Don Juan s’exprime devant Sganarelle à propos de sa perception sur la médecine :
« DON JUAN – Et pourquoi non ? Par quelle raison n’aurais-tu pas les mêmes privilèges qu’ont tous les autres médecins ? Ils n’ont pas plus de part que toi aux guérisons des malades, et tout leur art est pure grimace. Ils ne font rien que recevoir la gloire des heureux succès, et tu peux profiter comme eux du bonheur du malade, et voir attribuer à tes remèdes tout ce qui peut venir des faveurs du hasard et des forces de la nature.» (Page 78, lignes 26-32)
E : métaphore « leur art est pure grimace» : Don Juan compare le succès des médecins comme étant faux, ceci dévoile qu’il est totalement en désaccord avec leur pratique et prouve son infidélité envers la croyance sur la médecine. Phrase interrogative « Et pourquoi non ? Par quelle raison n’aurais-tu pas les mêmes privilèges qu’ont tous les autres médecins ?» Cet extrait met l’emphase sur la façon de penser de Don Juan. Il essai de remettre en question le pourvoir des médecins sur les paysans en prétendant que Sganarelle, un homme farfelu qui ne connait rien sur la médecine, serait capable d’être médecin lui aussi. Métaphore : «des heureux succès» Don Juan exprime sa façon de penser sur comment que les médecins réussissent à guérir les gens. Il compare la guérison des malade comme un simple hasard et que cela n’a pas rapport sur l’efficacité des médicaments.