Dossier sur la livre d'eric orsena "voyage au pays du coton"
Héritage culturelle pour les uns, production vitale et familiale pour les autres. L’exploitation de « l’or blanc » est une histoire très ancienne. Cette exploitation a permis plus récemment l’essor de l’industrie textile, elle a donc marqué notre histoire industrielle à tous.
Après lecture, nous pouvons mettre en évidence que « quatre pays (Chine, Etats-Unis, Inde et Pakistan) représente 70% de la production mondiale. Viennent ensuite le Brésil (en forte progression), l’Afrique de l’Ouest, l’Ouzbékistan et la Turquie. » (*1).Il en découle deux systèmes agraires, qui peuvent s’opposer. D’une part la culture du coton africain, une culture pluviale avec une mise en valeur agricole des terres surtout pratiquée sous la forme traditionnelle de cultures vivrières itinérantes sur brûlis, familiale et récoltée à la main, on parlerait aujourd'hui de culture « responsable ». D’autre part, les grands pays producteurs dotés d’une culture beaucoup plus intensive, une culture consumériste où les lois du marché fixent la production.
L’offre et la demande annuelle depuis quelques décennies ont augmenté d’une manière presque similaire. Les principaux producteurs sont devenus les principaux consommateurs.
Parmi eux, la Chine est le premier pays producteur et consommateur du monde depuis 20 ans (elle consomme un tiers de la production mondiale). Cette forte production est possible car leur système agraire ne passe pas par l’industrialisation mais au recours à la chimie et à la modification génétique des plants.
Le coton en Chine reste une culture familiale avec des parcelles très petites, généralement inférieure à un hectare, le rendement y est le plus haut au monde car la main d’œuvre est nombreuse et de nature méticuleuse.
L’état subventionne les paysans et les encourage même à persévérer dans le coton grâce à des prix d’achat garantie plus élevés que pour les autres cultures. Et en rendant gratuit tous ce qui facilitera la production