Démocratie participative
« Démocratie Participative », concept plus ou moins récent qu’il convient de définir pour mieux le comprendre.
Le mot « Démocratie » pris dans son sens étymologique signifie : le pouvoir au peuple. L’adjectif « Participative » suppose l’action de participer de s’investir. Ces deux définitions laissent donc entrevoir une participation encore plus active du peuple aux décisions qui le concernent.
Dans cette optique, on pourrait donc se demander si l’on peut aujourd’hui parler d’une plus forte implication des citoyens aux affaires publiques voire politiques.
Ainsi, on verra que ci ceux si se sont petit à petit désintéressés de la chose publique, des mesures ont été prises pour y remédier.
Le fort taux d’abstention que l’on dénote lors des différentes élections est révélateur d’un désintérêt des citoyens pour la politique, et en est d’ailleurs le signe le plus éloquent.
En effet, les citoyens qui ne sont pas à l’origine de la prise de décisions, ne se sentent pas impliquer par ce qui les concernent pourtant.
La politique, puisque c’est elle qui permet de gérer les affaires publiques, a d’ailleurs depuis des années l’imagine d’une activité peu recommandable en raison des différentes affaires qui la touchent (malversations financières etc…)
Fort de tout cela, peu de citoyens veulent encore s’investir pour faire avancer le débat démocratique et peu se présentent sur les listes électorales.
Il a d’ailleurs souvent été reproché aux associations d’être trop politisées, alors qu’elles aussi peuvent donner l’occasion aux citoyens de s’exprimer.
D’autre part, le monde politique étant très masculinisé, on ne pouvait pas parler d’égalité dans la gestion des affaires publiques puisque les femmes n’y avaient pratiquement pas accès.
C’est pourquoi le législateur a du prendre des mesures pour « redynamiser » la démocratie et pour impliquer davantage le citoyen.
Ainsi par une loi de juin 2000 sur la parité, l’occasion