Eco general
Nouvelle version 2008
Danse et lecture en concert
Ce spectacle a été aidé par : Centre des Monuments Nationaux Mairie de Paris Mairie de Dijon ADDMC Champagne Ardennes
Madame de Sévigné : les lettres dansent
Durée : 1h15 sans entracte Conception et chorégraphie : Christine Bayle Conception musicale : Patrick Blanc Musique : Lully, Marais, Campra Danseurs : Christine Bayle et Hubert Hazebroucq
Musiciens : Patrick Blanc, flûtes et musette et Mauricio Buraglia, théorbe
Diffusion : Musée Carnavalet , Musée Magnin à Dijon, Centre culturel de rencontre de Joinville, Mairie de Pontoise, Auditorium du Conservatoire de Saint-Cloud…
. Aller et revenir des sources et du contexte historique, tel est ici notre projet dans un parcours dans le goût de l’esprit et de l’humour du XVIIe siècle. Les lettres de la Marquise depuis la cour ou la campagne portent la musique et la danse dans l’espace privé de sa relation avec son cousin germain le Comte de Bussy-Rabutin ; celui-ci, qui a connu très jeune les batailles connaît l’exil sous Louis XIV. Pleines d’esprit, ses descriptions sont toutes originales et soulignent la proximité du corps et de l’esprit à son époque de même que la légèreté et la profondeur foisonnent allègrement Les grandes entrées de Pécour sur les compositions de Lully, danses de Bal et de Théâtre, passepieds de Bretagne et branles, viennent mettre en tension leurs échanges assez libres, et parfois houleux. Dans ces répertoires, l’état de corps très prononcé, reflète la proximité immédiate de l’esprit et de la matiére, mais aussi de la spiritualité. Les lettres de la Marquise de Sévigné révèlent une mère aimante en même temps qu’un esprit critique notamment sur l’art de l’époque mais aussi sur la politique, les gens de cour qui l’entourent, ses amis mêmes. C’est une femme pleine de grâce, entre légèreté et profondeur. C’est une véritable chronique du temps qu’il nous plaît d’évoquer, et d’une galanterie