essaie

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«Liberté de travailler» contre droit du travail : voilà deux semaines que ce match anime l’actualité sociale. Les affaires Sephora et Monoprix (travail de nuit), le lobbying des «bricoleurs du dimanche» (travail dominical) entretiennent un débat intense sur le partage du temps entre travail, consommation et vie sociale. Les uns évoquent des milliers d'emplois menacés par des règles trop tatillonnes ; les autres dénoncent une offensive patronale pour affaiblir la protection légale des salariés. Les dossiers s'accumulant, il n'est pas inutile de revenir sur chacun d'entre eux pour bien comprendre les enjeux. Et constater qu'ils révèlent d'abord, de la part des entreprises concernées, une certaine légèreté vis-à-vis du code du travail.
C'est l'une des enseignes les mieux implantées dans les grandes villes. Mardi, le groupe a annoncé que ses supermarchés ne pourront désormais plus ouvrir au-delà de 21 heures dans tout le pays. En cause : l’opposition de la CGT, syndicat majoritaire, à un projet d’accord sur les horaires tardifs. Selon la loi de 2001 qui encadre le travail nocturne, celui-ci doit en effet faire l’objet d’un accord de branche ou d’entreprise, qui doit notamment préciser les contreparties accordées aux salariés.

Un tel accord était pourtant appliqué depuis 2006 chez Monoprix... en dépit de l’opposition - déjà - de la CGT. «Les règles pour formuler une telle opposition sont très strictes, et la direction de l’époque estimait qu’elles n’avaient pas été respectées», argumente-t-on chez Monoprix. En 2013, le syndicat a néanmoins obtenu l’annulation de l’accord par la cour d’appel de Versailles. Tout en se pourvoyant en cassation, l’enseigne avait donc entamé des négociations avec ses syndicats. Le projet d’accord prévoyait notamment des salaires majorés de 25% à 35% après 21 heures. C’est l’échec de cette tentative qui a entraîné l’annonce du groupe. «En réalité, il s’agit d’une offensive médiatique pour que le gouvernement lâche du lest sur le travail de

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