Ethnicité et conflictualité
- Le défi est ici de nous apprendre à désapprendre sur cette question. Il convient de sortir du réductionnisme relatif à cette question. Il faut remettre en doutes les certitudes acquises sans réflexions personnelles qui sont transmises par l'éducation, par la société.
L'ethnicité est une construction sociale, elle n'est pas une donnée fixée immuablement. Lorsque les idéologies politiques sont mortes, les comportements s'abreuvent de données ethniques.
Ethnie, du grec "ethnos" désigne un même peuple appartenant à une même culture. Sentiment de former un même groupe. L'ethnie renvoie à cette similitude culturelle. Elle se distingue de la race puisque l'ethnie est sociale alors que la race se définie par des critères physiques.
Il y avait une espèce de hiérarchie sociale au Kenya sur fond de supériorité. On a souvent entendu l'idée que les populations africaines, à la fin du 19e, étaient divisée sciemment par les puissances colonisatrices. Les Africains se sont eux mêmes appropriés ces appartenances au travers des affrontements politiques. Les critères ont été remobilisés, et le politiques ont utilisé la bannière ethnique pour s'appuyer sur des groupes.Construction d'une ethnicité au travers des critères communautaires au service de la politique. C'est finalement la source principal des affrontements. La vision biologie et naturelle de l'ethnicité doit être nuancée au profit d'une approche constructiviste dans laquelle se mène une référenciation identitaire. En résumé: le contexte colonial voit le classement d'ethnie par les administrateurs coloniaux. Les identités ethniques ne sont pas figées, elles sont le fruit d'une construction sociale. L'ethnicité sert toujours un enjeu. Il faut sortir d'une vision simplificatrice de l'ethnie qui fixerait les population dans une approche immuable.