Etude de cas : france telecom
|Diagnostic et prévention |
Mémoire présenté dans le cadre de l’UE META, sous la direction de Madame Farzaneh PAHLAVAN.
Université Paris V – René Descartes
Année universitaire 2009-2010
Principale entreprise de télécommunication française, France Télécom emploie près de 187 000 personnes à travers le monde, dont environ 100 000 en France. Son Président directeur général actuel est Didier Lombard.
C’est en 1988 que l’ancienne Direction Générale des Télécommunications prend le nom de France Télécom. À cette époque, s’agissant d’un organisme public, l’esprit de l’entreprise est tourné vers l’aide et l’adaptation aux besoins des usagers.
En 1996, une loi transforme l’exploitant public en une société anonyme dont l’État français est le seul actionnaire. Aprés l’ouverture à la concurrence du secteur des télécommunications en 1998, France Télécom devient en 2002 la deuxième entreprise la plus endettée du monde.
Un virage dans l’histoire de la société est pris lorsque, en 2004, l’État vend une partie de ses actions, perdant ainsi son statut d’actionnaire majoritaire. Elle devient alors une entreprise privée dont les objectifs principaux sont la rentabilité et la concurrentialité. Afin d’atteindre ces objectifs, un plan de restructuration est lancé en 2005 (le plan NEXT) dans le but de réduire les effectifs de l’entreprise de 22 000 employés.
Depuis 2007, France Télécom fait la une des journaux avec plus de 25 suicides. (Annexe 1).
La privatisation et l’endettement de France Télécom ont donc conduit l’entreprise à mener une politique de rentabilité, de productivité, d’efficacité, de compétitivité, au détriment de l’esprit d’entreprise. Ceci a été rendu possible par une modification des méthodes de