Exemples de dissertation 101
1794 mots
8 pages
Tout d’abord, selon nous, il est évident que la figure dont traite Verlaine est pour lui un idéal, ou en d’autres mots, son âme sœur. Cette affirmation se prouve en premier lieu lorsque l’auteur représente le regard de la femme de ses rêves en l’attribuant à celui des statues, et donc, des modèle de beauté. On le constate dans l’extrait suivant : «Son regard est pareil à celui des statues». Par cette métaphore, il nous donne l’impression que la femme possède un regard parfait en rapprochant le thème de l’apparence physique à celui de l’art, mais si nous analysons plus en profondeur, on pourrait aussi déduire que les yeux en particulier sont souvent décris comme étant les fenêtres de l’âme. L’auteur aurait donc essayé, par cette métaphore avec les yeux, de sous-entendre l’idée selon laquelle la femme en question possèderait en plus, une personnalité, une âme parfaite, comparable à tout le prestige, toute la reconnaissance et toute la valeur qu’on accorde aux personnages qui sont représentés en statue, tout en demeurant strictement dans le thème du physique. Deuxièmement, on peut affirmer que Verlaine tente par le rythme de son poème de créer une ambiance vague, romantique, presque mystérieuse, comme si nous étions dans son rêve, afin que la beauté de la femme ressorte avec la même magnificence à nos yeux qu’aux siens. L’extrait suivant en est un très bon exemple : «Est-elle brune, blonde ou rousse? - Je l’ignore. / Son nom? Je me souviens qu’il est doux et sonore/ Comme ceux des aimés que la Vie exila.» Par ces procédés musicaux, plus précisément l’enjambement et la longueur des phrases, on nous suggère dans ce passage un rythme légèrement différent du reste du poème, comme si l’auteur voulait illustrer le désordre que les questionnements et les émotions créés dans son esprit. De plus, en allant plus en profondeur, on peut percevoir que la femme est encore décrite sous un angle selon lequel sa beauté est d’une telle ampleur, que l’auteur reste indifférent