Exposee sur l'histoire du football
22 joueurs. Un terrain long de 90 à 120 mètres, large de 45 à 90 mètres. Un objet de 68 à 71 cm de circonférence et d’environ 400 grammes. Deux buts de 7,32 m de largeur sur 2,44 mètres de hauteur. C’est cependant l’Angleterre qui reste, sans conteste, le pays pionnier du football. Les règles y sont codifiées en 1863 (date de la création, à Londres, de la Football Association): elles distinguent définitivement le football et le rugby. Le football est alors pratiqué par les élèves des très élitistes public schools, à une époque où la pratique du sport, vantée pour ses vertus éducatives, traduit la volonté d’affirmer un style de vie moderne et aristocratique. Le jeu se répand bientôt en Europe continentale et dans le monde, par le biais des immigrants anglais. Parallèlement, il devient de plus en plus populaire La FIFA (Fédération Internationale de Football Association) est créée en 1904. Cent ans plus tard, elle contrôle les fédérations de près de deux cents nations. 22 joueurs. Une surface verticale lumineuse d’environ 250 cm2. On appelle cela le football. Non plus un sport, mais un spectacle. La Coupe du Monde de 1998 a réuni trois milliards de spectateurs : la télévision a construit une mémoire collective, un fait de culture quantitativement si important qu’il est régulièrement qualifié d’« universel ». Certes les États-Unis s’en désintéressent. Qu’à cela ne tienne : « sur la pelouse ont été disposés d’énormes ballons représentant les cinq continents, et au centre une énorme sphère symbolisant l’universalité du football ». C’est la fête. C’est l’union sacrée d’un pays autour de son équipe, autour d’un affrontement symbolique, terni par quelques affaires de gros sous ou de dopage : voilà un « consensus politique dur, d’où l’émergence de toute pensée critique semble