I ) Définir le bonheur

Tout homme veut être heureux et cela peut suffire à définir ce qu’est le bonheur. Ce dernier est un état de complète satisfaction et de plénitude.
D’après Pascal, « Tous les hommes recherchent d’être heureux. Cela sans exception, quelques différents moyens qu’ils emploient ».
D’après Kant, « Le bonheur étant un idéal à atteindre de l’imagination et non de la raison, il est objet d’espérance car le devoir prime sur le bonheur ».

Le bonheur peut être perçu comme une idéologie sociale. Freud a souligné que la civilisation serait - elle par définition hostile au bonheur ? C’est pourquoi il ne peut donner qu’une vision psychologique du bonheur. « Les hommes veulent être heureux et le rester »., mais cela est irréalisable. « Tout l’ordre de l’univers s’y oppose ; on serait tenté de dire qu’il n’est point entré dans le plan de la «Création » que l’homme soit heureux. L’homme affronte sans cesse les difficultés du monde extérieur et les conflits internes que ces tensions provoquent. Principe de plaisir et principe de réalité s’opposent en permanence. Si le bonheur est la satisfaction de nos instincts, le monde extérieur nous oblige à éviter d’abord la souffrance. Freud voit dans la sublimation le moyen le plus puissant de transformer nos pulsions interdites en sentiments supérieurs acceptés par la société. La satisfaction spirituelle, principe même de la civilisation, remplace la jouissance sexuelle.

Kant - Le bonheur, un idéal de l’imagination ( Texte en fin de partie )

Ce texte de Kant permet de définir le bonheur. En effet, ce texte démontre que le bonheur est un idéal, non pas de la raison, mais de l’imagination. De plus, le texte met en avant que le bonheur est incapable de déterminer selon un principe avec une complète certitude ce qui le rendrait vraiment heureux car pour cela l’omniscience serait indispensable. D’autre part, le texte démontre que chaque individu qui désire le bonheur ne sait en réalité pas ce qu’il