faut-il limiter la liberté de penser ?
L’Homme se détache de l’animal par sa capacité à raisonner, à parler mais aussi à penser. L’Homme étant conscient de sa liberté de lui-même est libre, contrairement à l’animal qui n’est pas conscient et donc n’en est pas libre non plus.
D’après Jaures dans Histoire socialiste I, « Le premier des droits de l’homme c’est la liberté individuelle, la liberté de propriété, la liberté de pensée, la liberté du travail. ».
En effet, en France et dans nombreux autres pays, tout homme est libre de penser ce qu’il veut, puisque la liberté de penser est un droit de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen dont l’article 10 indique que « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établit par la loi. ». Contrairement à ces pays, la liberté de penser et d’expression n’est pas instaurée dans des pays tel que Cuba ou même la Corée du Nord. On parle donc, dans ce cas, de dictature.
Le mot liberté peut-être définit de différentes façons. On peut dire que c’est l’état de quelqu’un de libre, d’une personne dégagée de toute obligation, mais aussi de pouvoir agir sans contrainte. Le mot penser, lui, est présenté comme le fait de croire, réfléchir, envisager ou même méditer. Contrairement à ces deux mots, la liberté de penser est caractérisée par le fait d’avoir chacun ses opinions sur tous les sujets, et d’être libre de ses convictions sans avoir peur des représailles.
Malgré le fait d’être libre de sa pensée par les textes de lois, peut-on réellement dire que notre pensée nous appartient ? N’est-elle pas influencée par la société, par l’éducation reçue et par notre milieu social ?
Une question se pose alors. Est-on réellement maître de notre pensée ?
I. Notre pensée nous appartient.
Tout homme est libre de sa pensée du moment où il l’a choisi. En effet, Spinoza nous dit que : « Il ne peut se faire que l’âme d’un homme appartienne entièrement