Faut-il voter ?
Pour bien défendre ma thèse, il faut commencer par définir ce qu’« en valoir la peine » veut dire. Je définis « en valoir la peine » comme retirer un avantage significatif du geste posé. Donc, « Vaut-il la peine d’aller voter? »
Premièrement, le parti souverain décide des gestions du budget qui vont affecter tous les Québécois. Il vaut donc la peine d’aller voter pour le parti politique qu’on croit représentatif de nos valeurs dans leur choix de dépenses. Pour démontrer un exemple commun, une mère de famille qui travaille à temps plein réclame les garderies publiques à 7 $ par jour, car elles sont indispensables à l’exercice de son emploi. Ajoutons qu’il est favorable de se prononcer sur la sélection de son premier ministre (ou première ministre), parce qu’il (ou elle) nous représente internationalement. Cette représentation peut influencer les relations avec les autres pays.
Bref, j’affirme qu’il vaut bel et bien la peine d’aller voter pour le parti désiré aux élections provinciales ou fédérales pour soit créer un changement favorable ou maintenir les jouissances présentes dans le statu quo de notre société.
Or, nous pouvons ressentir un découragement dû à l’énorme investissement de temps pour comprendre les divers programmes présentés par les candidats. Également, nos désirs personnels sont rarement comblés lors d’un mandat, malgré le candidat élu. Cela dit, on pourrait croire qu’il n’en vaut plus la peine d’investir tous ces efforts pour voter. Par exemple, un membre de la société pourrait réfuter la valeur de voter en soulignant la corruption qui est