Fiche "sur la lecture" de proust
Présentation:
Sur la lecture est la préface que Marcel Proust écrivit en 1905 pour sa traduction de Sésame et les Lys de John Ruskin. Selon Proust, la lecture doit rester toute la vie un acte magique, une source d'émotion. Il se souvient de ses lectures d'enfant. Ce texte prépare à la lecture de A la recherche du temps perdu, car Proust donne sa conception de la lecture, développe les liens puissants qui peuvent lier le lecteur et la lecture. Sur la lecture est un éloge de la lecture. Il cite d'autres plumes célèbres (John Ruskin, Shakespeare, Schopenhauer, mais aussi Descartes, pour qui «la lecture de tous les bons livres est comme une conversation avec les plus honnêtes gens des siècles passés qui en ont été les auteurs».
Œuvre
«Il n'y a pas de jours de notre enfance que nous avons si pleinement vécus que ceux que nous avons passés avec un livre préféré» Proust commence par évoquer ses souvenirs de lectures d'enfance. Il appréhendait le déjeuner, qui «hélas! Mettrait fin à la lecture», et son entourage, qui l'arrache à sa lecture. Il aime la solitude. Alors que c'est un enfant, il n'aime pas jouer avec les autres «le jeu obligé», et fuit leur présence. Il évoque le trouble qu'il ressentait à la lecture de la dernière page. «Alors, quoi?ce livre, ce n'était que cela? Ces gens pour qui on avait haleté et sangloté, on ne les verrait plus jamais, on ne saurait plus rien d'eux. Déjà, depuis qqs pages, l'auteur, dans le cruel «Épilogue», avait eu soin de les «espacer» avec une indifférence incroyable» «on aurait tant voulu que le livre continua». Ensuite, Proust évoque la thèse de John Ruskin(écrivain, poète, peintre et critique d'art britannique) Pour Ruskin, la lecture est une conversation avec des hommes beaucoup plus sages et plus intéressants que ceux que nous pouvons avoir l'occasion de connaître autour de nous. Mais Proust déclare que Ruskin présente «un beau mythe platonicien, avec cette simplicité des Grecs qui nous