Forme Et Fond Dans La Po Sie
Introduction
Cette dissertation s’agit de l’interaction entre la forme et le fond dans la poésie. Je vais montrer la vérité de l’opinion suivante :
<<Quelles que soient les écoles et les théories suivies ou adoptées par les poètes du 19ème et du 20ème siècles, (romantisme, symbolisme, surréalisme, etc.), quel que soit le clivage que l’on établit généralement à partir de Rimbaud, entre les poètes du signifié et les poètes du signifiant, quel que soit enfin l’objectif des écrivains : l’expression d’un sens ou l’expression de l’absence de sens, il est, au cœur de l’art poétique, une règle infaillible : celle de l’essentielle complémentarité entre la forme et le fond.>>
Le fond est ce que le poète veut dire et la forme est la manière dont il l’exprime.
Chaque époque a des traits qui la caractérisent par rapport aux autres époques. Cela nous donne une indication de l’idée que certains contenus (sens) sont exprimés de certains façons.
Les sujets traités par les poètes des différentes époques dépendent des circonstances historiques sociales et politiques. Aussi les moyens pour traiter leurs sujets sont liés aux théories qu’ils suivent.
Je vais analyser les moyens utilisés par trois poètes me fondant sur des exemples tirés de leurs œuvres. Dans les trois cas je vais établir le lien entre ce que les poètes veulent dire et la façon dont ils l’expriment.
Les poèmes choisis sont <<Qui sait si tout n’est pas un pourrissoir immense>> de Victor Hugo, <<Voyelles>> d’Arthur Rimbaud et <<Je ne sais pourquoi>> de Paul Verlaine (voir annexe ci-dessus).
L’analyse des poèmes particuliers a pour but de nous amener à un aperçu d’ensemble de la complémentarité entre la forme et le fond dans la poésie.
Je vais montrer que cette complémentarité se manifeste des manières vraiment différentes mais qu’elle est une règle infaillible de l’art poétique.
1. Victor Hugo - <<Qui sait si tout n’est pas un pourrissoir immense>>