Franc maconnerie
V:. M:. et vous tous mes F.F:., Lors de mon passage sous le bandeau, il m’a été posé la question suivante :
« Monsieur, que pensez-vous de la Rigueur ? »
Je crois avoir répondu qu’elle me paraissait nécessaire et de par mon métier (policier) elle l’était d’autant plus que je représentais l’ordre et la loi par Pure vanité sans doute ! Depuis mon initiation et les tenues et instructions qui suivirent, un symbole accompagne ma démarche maçonnique : L’Equerre.
Le cycle secondaire m’enseigna l’Algèbre et la Géométrie, et cette figure triangulaire, chère à Pythagore, n’a soulevé en moi aucune question, et l’hypoténuse et ranger dans mes lointains souvenirs scolaires. Et pourtant aujourd’hui, voilà que cet instrument de bâtisseur titille mon esprit.
Mon idée première consiste à écrire que l’Equerre est un instrument, un outil utilisé en maçonnerie, formé de deux morceaux inégaux (de bois (ou autre matière) reliés bout à bout en angle droit, permettant ainsi de s’assurer de la verticalité et (ou) horizontalité d’un ouvrage quelconque (pilier, mur, etc.) Cherchant plus avant, les deux notions précitées (verticalité et horizontalité) révèlent en moi une association de concepts, la terre et ciel, la matière et l’intelligible et pourquoi pas l’élévation de l’homme vers le divin. L’équerre devient alors Symbole. Regardant singulièrement la nature de notre monde, j’observe que les végétaux comme les montagnes s’élèvent avec assise vers le ciel étoilé, malgré l’apesanteur. Mon argument vaut ce qu’il vaut, mais force est de constater que depuis que le monde est monde, il en est ainsi. Certes la tour de Pise pourrait apparaître comme une erreur de la nature, mais n’oublions pas qu’il s’agit une œuvre « humaine » mais sans nul doute élevée à la gloire du divin.
A ce propos, l’homme lui-même, depuis des millénaires érigent à la Gloire de Dieu, des édifices tous aussi somptueux et imposants les uns les