INTIFADA

Il explore des espaces dans lesquels le temps semble suspendu.

L'ensemble propose une approche singulière du paysage et bouscule les conventions sur l'image de la ville. Dans les deux cas le travail de la couleur est au cœur du propos et c'est elle qui guide la composition. Simplement, elle sert au réalisme de la vision dans le cadre du reportage quand, dans le cas des paysages, elle produit un subtil sentiment d'éloignement, au bord de l'effacement, de la fragilité du monde.

Intifada ou David témoigne frontalement des populations menacées par la guerre et les conflits

L'Israël, l'occupant de longue période de ce pays en dépit des résolutions de Nations Unies et de la loi internationale, risque de perdre son âme s'il manque de se rendre compte que sa survie à long terme repose sur sa reconnaissance des gens palestiniens par un accord pacifique. Il semble qu'a seulement unifié le soutien international peut garantir la confirmation d'un état palestinien

Une douzaine d'ans de couverture par un photojournaliste qui est trop souvent été témoin la mort dans ce Terrain Saint et que, comme ses amis israéliens et palestiniens, voudrait voir une fin juste et respectueuse à cette guerre.

David Sauveur est un photographe de l'agence Vu. Au printemps 2000, quelques mois avant le début de la seconde Intifada, il commence un reportage sur la vieille ville de Jérusalem et les différentes communautés qui y cohabitent.
Entre les scènes d'affrontements et de violence, David Sauveur abandonne ses réflexes de photojournaliste pour capturer au Polaroïd des images presque intemporelles de scènes quotidiennes de la ville sainte.

La première Intifada, appelée guerre des pierres, est un soulèvement général et spontané, qui a débuté le 9 décembre 1987, de la population palestinienne contre l'occupation israélienne. Elle a pris fin en 1993 lors de la signature des accords dits d'Oslo. La seconde Intifada désigne l'ensemble des événements ayant marqué le