France
Le texte de Christine Deprez nous mène vers une étude sociolinguistique du portugais à travers la migration des Portugais en France qui compte aujourd’hui trois générations. Ce texte incarnant des facteurs tant externes qu’internes, nous permet l’approche diachronique du phénomène de transmission de la langue, de changement de formes et de son évolution. Aussi évoque-t-elle les types d’immigrations correspondants à ceux des Portugais pour associer aux différentes formes comportementales linguistiques. Ce texte résume les caractéristiques du portugais en plusieurs points : l’histoire de la migration portugaise en France, la transmission de la langue, les répertoires linguistiques dans la communication familiale, les relations entretenues avec le pays d’origine, et le bilinguisme sur le « marché des langues ». Parmi ces points développés, j’ai accordé une attention toute particulière sur certains points relatifs à l’insécurité linguistique. L’insécurité linguistique se manifeste à travers le code-switching qui peut s’effectuer au niveau inter ou intraphrastique. L’auteur décrit que l’insécurité linguistique peut entraîner l’Hypercorrection des règles linguistiques et que ces locuteurs ne se considèrent pas entièrement comme Français natifs. Cependant il faut évoquer que le code-switching ne relève pas uniquement de manque de compétence linguistique : Il peut exister plusieurs raisons de l’alternance codique à savoir la volonté d’établir la complicité avec l’interlocuteur, le sujet de discussion ou encore l’humeur du locuteur, etc. Mais ce qu’il faut remarquer, c’est qu’inversement, le code-switching peut entraîner l’insécurité linguistique. C’est-à-dire que l’individu sachant parler deux langues qui fait appel regulièrement à l’usage de code-switching, ne parviendra pas ou du moins avec difficulté, à maîtriser parfaitement une des deux langues. Ceci pourrait aboutir à une