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Didier Daeninckx (1949- aujourd'hui)
→ Il s’agit d’un récit authentique, où le lecteur prend une réelle leçon d’humanisme. Un récit à la fois littéraire, historique, social et humaniste
« Cannibale » nous montre les mentalités de la France à cette époque, et surtout la souffrance de ces hommes non compris, non considérés. Un thème bien connu de cet ancien journaliste, Didier Daeninckx, qui se base, encore une fois, sur un fait divers du siècle passé.
→ Ce livre dénonce le racisme de l’époque coloniale (= racisme colonialiste).
Cela commence dès les premières pages, lorsque Caroz est interdit de passage, par exemple. Ensuite lorsque les kanaks sont enfermés dans un enclos, comme des animaux. Ils font également l'objet d'un échange. Le pire dans ces situations, c’est que Gocéné et ses compagnons sont conscients de ce fait : « Tu vois, on fait des progrès : pour lui nous ne sommes pas des cannibales mais seulement des chimpanzés, des mangeurs de cacahuètes. Je suis sûr que quand nous serons arrivés près des maisons, là-bas, nous serons devenus des hommes. » (p 47)
→ Les rapports entre le présent, et la narration de l’histoire sont intéressants. En effet, deux histoires se déroulent en parallèle. Alors que Gocéné raconte son aventure aux deux rebelles, des personnes tentent d’approcher du barrage. Gocéné, qui a alors 70 ans, fait preuve de sagesse par rapport aux deux jeunes gens. Avec son histoire, il montre qu’il peut y avoir une paix entre les gens de différentes communautés. Cela laisse un message d’espoir au lecteur.
Histoire
●Gocéné, vieux kanak habitant en Nouvelle-Calédonie, tente de se rendre jusqu'à la tribu de Tendo pour rejoindre de la famille. Un ami à lui, Francis Caroz, qui l’accompagne. C’est alors que les deux compagnons tombent sur un barrage tenu par des rebelles. Ces-derniers leur interdisent de poursuivre leur chemin. Caroz abandonne Gocéné, qui doit