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L’arc de triomphe de l’Étoile, dont la construction fut ordonnée par Napoléon Ier en 1806 en l’honneur des armées impériales, fut achevé sous le règne de Louis-Philippe en 1836. L’architecte Chalgrin s’inspira des arcs antiques pour en élaborer les plans. À travers son histoire, son architecture, ses inscriptions, ses sources d’inspiration et ses sculptures, l’élève perçoit la fonction symbolique de l’Arc. S’il célèbre toujours le triomphe des armées françaises de la Révolution à nos jours, sa signification a toutefois évolué depuis le XIXe siècle. Il occupe aujourd’hui une place de premier plan dans la vie civique et civile.
La construction : du projet napoléonien à l’inauguration sous Louis-Philippe :
Faire de Paris la plus belle ville du monde 1806 : de retour d’Austerlitz où il a vaincu les Austro-Russes, Napoléon Ier souhaite faire de Paris la plus belle ville du monde. Selon lui, «Paris manque de monuments, il faut lui en donner». Après avoir entériné le projet de la colonne Vendôme, il ordonne par un décret du 18 février 1806 l’achèvement du Panthéon et la construction d’un arc de triomphe à la gloire de la Grande Armée. Le premier emplacement choisi pour cet arc est la place de la Bastille, lieu symbolique de l’abolition de la monarchie. Mais ce site présente de nombreux inconvénients et Napoléon se résout à suivre la proposition de son ministre de l’Intérieur, de Champagny : l’arc de triomphe sera érigé sur la place de l’Étoile. D’autres constructions suivront : l’arc de triomphe du Carrousel, le pont d’Iéna, le palais de la bourse. Le projet de Chalgrin 11 mai 1806 : Napoléon charge les architectes Chalgrin et Raymond (1742-1811) de réaliser les plans de l’Arc. 15 août 1806 : pose de la première pierre par de Champagny le jour de la fête de l’Empereur, organisée pour son anniversaire, alors qu’aucun projet définitif n’a encore été adopté. 1807 : le premier...