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La géopolitique de l’émotion - Dominique Moisi
Préface:
Peu à peu le monde voit l’histoire se dessiner au niveau des pays émergents (Chine/Russie/Brésil/Inde> BRIC), face à un déclin du continent Américain et une fatigue du continent Européen. Ce sont ces pays différents de ceux qui dominaient le monde auparavant qui ont l’avenir de notre économie entre leurs mains.
Cet essai est à l’origine d’une demande d’un professeur d’Harvard de l’auteur. I.Le choc des émotions
L’auteur a recourt à trois épisodes marquants pour lui :
- lors d’une conférence internationale sur la mondialisation dans une université d’Ifrane où il fait face au sentiment de ne pas pouvoir prendre parti dans la mondialisation en tant que pays mais ce uniquement individuellement pour ces jeunes étudiants-> humiliation - En Inde, à Mumbai où l’auteur reconnait que malgré la pauvreté, il s’agit d’une ville où l’espoir règne et où le système de castes semble être rompu. -> espoir
- À Londres, en 2006 exactement un an après l’attentat terroriste ayant eu lieu dans le métro, où la peur est toujours palpable. -> peur
Selon l’auteur, les émotions qui bien souvent furent dissociées de la géopolitique, sont au coeur de celle-ci et la quête identitaire est à l’ordre du jour.
Dominique Moïsi se concentre sur ces trois émotions en particulier car elles sont toutes reliées à la confiance : l’espoir est la confiance en l’avenir, l’humiliation est la confiance rompue et la peur est le manque de confiance. La confiance est nécessaire aux nations et aux civilisations, et à la bonne santé du monde. Elle peut se mesurer à

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travers l’art, les investissements, le taux de natalité, etc.. Et en géopolitique, à travers les accords entre les États. L’auteur veut produire une carte de la mondialisation en rapport avec les émotions.

II.Mondialisations et quêtes identitaires
> La mondialisation permet aux États-nations de se porter loin, rapidement et sans grandes dépenses, mais pour certains elle est