Getation pour autrui
( Gestation pour autrui)
Arguments défavorables:
Définition du terme de la mère porteuse dans le dictionnaire juridique .(le Dictionnaire juridique de Me Alain P. Lecours, membre du Barreau du Québec depuis 1991):
.
« Femme qui s'engage par contrat à concevoir et porter un enfant en vue de l'abandonner à sa naissance ». C'est un bouleversement de la vision de la Maternité et du Statut du corps de la Femme et de la dignité de l’Enfant.
Cela suppose un contrat qui n’est pas admissible. Recourir à une mère porteuse suppose une contractualisation entre les deux parties, la porteuse et les receveurs, avec des engagements de part et d’autre, des droits, des devoirs. Et le pire que l’objet de ce contrat sera un enfant, un Etre humain.
.
Ce contrat entraîne également des responsabilités juridiques
Que se passe-t-il si cette mère porteuse préfère la foire au repos, l’alcool aux fraises, la cigarette roulée à la cigarette russe ? La sélection des mères-porteuses en amont devrait pouvoir garantir en partie le sérieux des candidates mais sans pouvoir assurer à plein la loyauté de la mère-porteuse vis-à-vis de ses engagements. Ou bien on la privera de ses droits de la liberté pendant le temps de la grossesse? Pourrions-nous vraiment fixer par un contrat ou une loi la mode de vie de la gestatrice?
Et en contre partie: les parents pour lesquels l’enfant sera portés:
Si leur arrive un malheur, un décès, un divorce, une invalidité: que deviendra cet enfant? Par qui il sera prise en charge?
Autres question, qui ne sont pas négligeables de point vue juridique:
Quelles sont les contreparties du « contrat » ainsi signé ?
Qu'en est-il du droit de dédit ? C'est-à-dire la possibilité pour la gestatrice de revenir sur sa décision de donner l'enfant ?
De nombreux risques existent notamment celui de la marchandisation de l'être humain et de l’exploitation de la misère
Toute cette dérégulation des modes