Giraudoux la Guerre de
Quels sont les enjeux de cette pièce ?
Introduction :
Hector apprend que son frère Paris a enlevé Hélène (femme du grec Mélénas).
L’ambassade grecque réclame Hélène, mais il y a un problème, c’est que la majorité des troyens sont fascinés par la beauté d’Hélène. Hector qui ne veut plus de guerre convainc son frère et Hélène qu’elle doit rentrer parmi les siens. Les négociateurs grecs (Ulysse) sont arrivés à Troie et malgré les provocations d’Oiax et les dures conditions d’Ulysse, tout reste possible pour que la guerre n’ait pas lieu.
Hector revient d’une campagne militaire victorieuse, mais il est las de la guerre. Une série de péripétie un effet de suspens pendant la scène. Hector surveille l’arrivée des grecs : à cet instant, l’attention du spectateur est relâchée.
Dans cette scène, l’attention dramatique est à son paroxysme :
Ligne 30 : « Hector lève peu à peu son javelot ».
Giraudoux a modifié la pièce pour la transformer en scène tragique. Le spectateur se doute que la guerre va être évitée. Deuxième coup de théâtre Demokos a lui des répliques courtes qui s’enchaînent très rapidement, avec un champ lexical de la guerre et des répliques plus courtes et donc plus violentes. Hector le frappe de son javelot pour le faire « la guerre n’aura pas lieu Andromaque ! On ne s’aperçoit alors pas de la folie qui vient d’être commise.
Troisième coup de théâtre, Démokos accuse mensongèrement Oaix de l’avoir tué, Oaix est tué par la foule troyenne puis les portes de la guerre s’ouvrent et tout espoir est anéanti pour la paix « elle aura lieu, une fatalité ».
Un troyen provoque la guerre qui va détruire Troie, c’est Hector le responsable, en tuant Démokos pour justement éviter cette guerre.
Paradoxe ironique car la guerre est déclenchée par un pacifiste !
Andromaque est silencieuse elle ne dit que quatre répliques en début de scène. Elle est la victime, elle a peur, elle parle peu, et elle se fait agresser.