Hermès et l'utopie
Nous continuons donc notre voyage, et je pensais qu'à la distance à laquelle nous nous trouvions nous devions certainement avoir dépassé le mont Olympe et je m'imaginais quelques secondes accéder à l'Olympe mais je retrouva vite le fils de mes pensées. L’Olympe, l'endroit idyllique ou vivent la haute société des semi-dieux, ainsi que les dieux eux-même. C'est aussi l'endroit dans lequel un homme de ma condition ne peut espérer entrer un jour.. Au bout d'une demi heure, j’apercevais une énorme masse brumeuse, recouvrant tout mon champ de vision. La seule chose que je pouvais distinguer, était un assez grand nuage, je voyais les muses se diriger dans sa direction. Je fis de même. Alors que Pegas atterrissait, j’eu le temps d'examiner l'endroit : Une gigantesque mer blanche constituant à elle seule tout le paysage se trouvait entourée de brume elle aussi, il était impossible de distinguer l'horizon, j'avais comme l'impression de me retrouver dans une bulle, l'atmosphère était lourde, je sentais des rayons de soleil qui essayaient timidement de traverser la parois de brume. J'étais persuadé que quelque chose se trouvait derrière cette barrière naturelle cachée de tout regards.. Les muses nomment ce lagon mer d'Opale. Pour la traverser, elles avaient un bateau qui les attendait au large. Nous montons donc dans la barque Mésektet puis la laissant voguer au gré des flots