Histoire des arts
Paroles
Dès le début, le groupe dit que les paroles se rapportent aux deux Bloody Sunday, celui de 1920 et celui de 1972, mais qu'elles n'étaient pas spécifiques à l'un ou à l'autre[10]. La chanson prend le point de vue de quelqu'un horrifié par le cycle de violence dans la province. Bono ré-écrit les paroles initiales de the Edge tentant de comparer les deux événements au dimanche de Pâques mais il dit que le groupe « manquait d'expérience à l'époque pour pleinement réaliser cet objectif », tout en notant qu'il « s'agissait d'une chanson dont l'éloquence réside dans sa puissance harmonique plutôt que dans sa force verbale »[o 1].Les premières versions commençaient avec la phrase « Don't talk to me about the rights of the IRA, UDA »[o 1]. Le bassiste Adam Clayton estime qu'il est préférable de retirer tout ce qui a une portée politique et ainsi « le point de vue de la chanson devient vraiment humain et non sectaire... ce qui est la seule position responsable »[o 4]. La phrase introduisant désormais le morceau, « I can't believe the news today », confirme la prise de position précédente, surtout pour les jeunes, vis-à-vis de la violence en Irlande du Nord dans les années 1970 et 1980[o 4]. Au travers des strophes, les paroles semblent s'écarter de la colère pour se